jeudi 22 août 2024

MOBILISATION DIMANCHE 25/8 11H place Masséna NICE pour le maintien d'une circulation minimale des trains et le maintien du guichet de la GARE DE BREIL !

 PETITION :

https://www.change.org/p/breil-sur-roya-sauvons-nos-emplois-nos-gares-nos-lignes-nos-trains

 



 


 
 
Au sujet de la "ligne de Breil", lettre de l'AAR :
LETTRE OUVERTE

Monsieur le Président de la Région Sud, Monsieur le Président du Département des Alpes Maritimes, Monsieur le Président de la Métropole de Nice Côte d’Azur, Mesdames Messieurs les Maires et Élus,
Mesdames Messieurs les Élus, Mesdames Messieurs,

En rappel à nos derniers courriers pour information
A partir du 2 septembre 2024 la ligne de Nice à Breil sera fermée à la circulation des TER, des cars de  transbordement assureront les dessertes de la ligne -1°/au départ de la gare de Nice-Ville desserviront de Pont Michel à Touët de l’Escarène toutes les gares de la ligne -2°/ Nice Sospel via Pont Michel desserte directe par l’autoroute via Menton–  3°/ Nice Breil via Pont Michel,  l’autoroute et direct Breil correspondance à Breil avec les cars Zest Bus qui desserviront les gares de la vallée de la Roya jusqu’à Tende. 4°/  Le Lycée de Drap sera desservi directement au départ de la gare de Nice-Ville avec arrêt à toutes les gares jusqu’à FONTANIL
5°/ à partir du 23 septembre 2024 uniquement sur la section ferrée Nice à  Drap Cantaron des navettes horaires TER circuleront entre Nice et Drap. Les cars  destination de Touët de l’Escarène auront leur origine en gare de Drap-Cantaron. Les bus à destination de Sospel et Breil partiront de la gare de Nice via Pont Michel.
6°/ vous trouverez en PJ la fiche horaire reportez-vous aux renvois qui donnent des précisions sur les jours de mise en marche et autres.
7°/ d’autre part les travaux entre Nice et Breil d’un montant environ de 80 millions d’Euros  (80 M€) financés par l’État soit 10, 5 M€, SNCF Réseau 6,3 M€, Métropole 2 M€, la CARF 700.00 € et le Pays des Paillons 100.000 € -la région Sud 54, 5 M€ .
Le financement total des travaux envisagés sur la ligne Nice Breil du 2 septembre 2024 au 15 décembre 2025  s’élève à 78,5 M€ .
Le département des Alpes Maritimes n’apparaît pas dans les apports financiers. Nous sommes étonnés de cette situation, le département des Alpes Maritimes a jusqu’alors apporté sa contribution lors des travaux prévus dans les divers contrats de Plan et notamment en 1989 pour sa participation importante à la reconstruction du viaduc de La Launa à Peillon et dernièrement dans le cadre de la tempête Alex. Il s’agit pour nous sûrement d’un malentendu entre les différents partenaires, nous restons persuadés que la manne du Département des Alpes Maritimes est nécessaire pour combler les excédents de coûts liés à la découverte de nouveaux travaux de sécurisation indispensables pour pérenniser la ligne.
Autre question posée par les populations est-ce que la part régionale du financement des travaux est incluse dans le présent contrat de Plan ou une partie est-elle reportée sur le contrat de Plan suivant ? Dans ce cas les travaux prévus entre Breil et Tende pourraient subir de nouveaux retards.
Nous rappelons nos démarches en faveur du maintien des circulations TER durant les travaux et la création de navettes entre l’Escarène et Nice. la région Sud et SNCF Réseau prévoyaient un coût global plus élevé et une prolongation des travaux de 6 mois, de même les navettes Nice L’Escarène auraient augmenté la note finale de plus 8 M€. En compensation les navettes Nice Drap-Cantaron circuleront toutes les heures. C’est une avancée indéniable, mais nos revendications demeurent.
Le cadencement TER prévu sur la ligne après le 15 décembre 2025 paraît pour l’heure suffisant pour définir une bonne desserte des gares sous réserve que l’entretien du matériel autorail gagne en efficacité avec le nouveau centre de maintenance à Nice St-Roch. Le suivi apportera plus de précisions avec l’analyse des dessertes.
Nous rappelons de même notre action en faveur du maintien du guichetier de la gare de Breil très utile aux besoins des usagers de la Roya et au développement touristique. Lors des rencontres Région SNCF et associations (Cotec), la Région n’avait pas confirmé sa suppression. Nous demandons expressément que la ligne de Nice Tende Cuneo conserve le seul lieu d’échange avec les usagers en service sur la ligne.

En l’attente de plus d’informations sur les questions relevant des compétences de chaque service,
Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les Elus, Mesdames, Messieurs
L’Expression de mes sentiments distingués et cordiaux

Germain Nallino Président
AAR - 156 bl Napoléon 3 - Bourgogne A
06200 NICE - port. 06 95 30 60 43


 

 

mardi 4 juin 2024

PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN ET LE DEVELOPPEMENT DES LIGNES FERROVIAIRES NICE-BREIL-TENDE et CUNEO-VENTIMIGLIA

 
Les demandes du "Comité franco-italien
pour la défense et le développement
de la ligne ferroviaire Nice-Tende"

 a) Pérenniser impérativement le guichet en gare de Breil avec a minima deux agents contrairement à l’accord passé récemment entre la SNCF et la Région: nécessité d’un accueil humain tant pour les usagers locaux que pour les touristes, la gare de Breil demeurant le seul guichet où il est encore possible d’acheter des billets ou d’obtenir des informations auprès d’un agent sur toute la ligne Nice-Breil-Tende

b) Adapter enfin la billettique France-Italie sur nos lignes transfrontalières Vintimille-Grasse et Vintimille-Breil-Tende : il est actuellement impossible d’acheter un billet avec les cartes de réduction depuis Vintimille par exemple, ou d’acheter un billet au tarif réduit en gare de Vintimille sur des TER…

c) Mettre en place impérativement, comme le prévoit la Loi du 11 Février 2005,  l’accès aux personnes à mobilité réduite sur les bus de substitution en général, et tout particulièrement sur les bus prévus pendant la période des travaux à compter du 2 septembre :
CE N’EST PAS LE CAS ACTUELLEMENT, EN 2024!

d) Ré-organiser les travaux (mode de réalisation et planning) afin de permettre le passage à vitesse réduite d’un aller-retour d’un train le matin Tende-Breil-Nice permettant une arrivée à Nice aux horaires de travail, et inversement en fin d’après-midi à des horaires convenant aux collégiens et aux actifs, durant la longue période de travaux qui débutent le 2 septembre prochain.

e) Lors de la fraction des travaux qui nécessiterait réellement la coupure totale justifiée et temporaire de la circulation ferroviaire, prévoir pour maintenir l’offre publique de mobilité:

* des bus (horaires pour travailleurs/euses, collégien.nes…) à la place de tous les trains supprimés

* des navettes ferroviaires locales Nice-L’Escarène et Sospel-Breil-Tende (avec correspondance à Breil avec les trains italiens)

* des bus supplémentaires Sospel-Menton A/R et et Sospel-L’Escarène A/R

RAPPEL : Environ 120 personnes (adultes et enfants) demandant l’asile politique dépendant du CADA et de la Fondation de Nice ne peuvent en aucun transiter par l’Italie et donc par Vintimille. Il leur est donc impossible d’emprunter les bus de substitution Breil-Nice qui prennent l’autoroute directement depuis Vintimille. Dès lors, il est IMPERATIF de leur trouver une solution pour leur permettre d’effectuer leurs nombreuses démarches à Nice.

* Réaménager en prévision de cette période particulière de travaux les parkings de la gare de Breil, de la gare de Sospel, de la gare de Drap-Cantaron

f) Programmer une enveloppe financière dédiée à :

* Actualiser les études d’il y a 25 ans sur les possibilités de développement ferroviaire de l’est du 06 (électrification, utilisation optimale du gabarit, aménagement de tronçons longs pour dépassement, stratégies d’exploitation, organisation de la multimodalité, développement économique, protection et valorisation du patrimoine ferroviaire, etc.)

Présenter des scénarios à court et moyen-terme et rechercher les diverses possibilités de financement (Europe, Etats français et italien, Régions Ligurie, PACA et Piémont, Département 06 et Provinces d’Imperia et de Cuneo, Principauté de Monaco

Signataires 

Le comité Franco-italien pour la sauvegarde de la ligne Nice Cuneo Ventimiglia 
Association initiative Dionysiennes
Association Roya En Transition 
Association Roya Expansion Nature 
Association Objectif Train de nuit
Association Grands Express Européens
Fédération du Secours Populaire des Alpes-Maritimes 
Fédération d'Action Régionale pour l'Environnement (FARE SUD)
Syndicat CGT Cheminots de Nice 
Association ACME (Action Citoyenne pour un Meilleur Environnement- Pays des Paillons)
Association Roya Citoyenne 
Association Emmaüs Roya 
Association Racines du Pays Niçois 
Association des parents d'élèves de l'école de Tende 
Association des parents d'élèves de Saint Dalmas de Tende 
Les Ami.e.s de la Roya 
La Fondation de Nice 
Association les Ouistitis de Tende 
Restaurant la Petite épicerie de Saorge
...


PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN ET LE DEVELOPPEMENT DES LIGNES FERROVIAIRES
NICE-BREIL-TENDE et CUNEO-VENTIMIGLIA ->

















samedi 13 avril 2024

Revue de presse : Signature de la nouvelle Convention le 12/04/2024 - remplaçant la convention de 70 !!!

 
Signature de la nouvelle Convention sur la ligne ferroviaire franco-italienne de la Roya Cuneo-Ventimiglia-Nice annoncé par le ministre Matteo Salvini et son homologue français, Patrice Vegriete, engagés à Milan hier vendredi 12 avril au G7 des transports.


« Le montant des travaux nécessaires au rétablissement de la vitesse maximale de 80 km/h, c'est-à-dire comme après la reconstruction de 1979 et validé par RFI et SNCF Réseau s'élève à 56 millions d'euros. »

 * https://nosalpes.eu/fr/2024/04/13/nouvelle-convention-pour-la-ligne-ferroviaire-cuneo-breil-vintimille-apres-13-ans-de-negociations/

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* La Stampa, Matteo Borgetto, le 12/4/24 : 

https://www.lastampa.it/cuneo/2024/04/12/news/e_il_giorno_della_firma_della_nuova_convenzione_sulla_linea_ferroviaria_cuneo-ventimiglia-nizza-14214433/

  C'est le jour de la signature de la nouvelle Convention sur la ligne ferroviaire Cuneo-Ventimiglia-Nice qui, après 54 ans, remplacera celle signée le 24 juin 1970 et qui a depuis imposé à l'Italie les coûts d'entretien sur l'ensemble du tronçon entre la capitale de la Grande, la Ligurie et la ville frontalière. Cela est annoncé par le ministre Matteo Salvini et son homologue français, Patrice Vegriete, engagés à Milan aujourd'hui (vendredi 12 avril) au G7 des transports.

La Convention actuelle relative à l'entretien et à l'utilisation du tronçon sur le territoire français remonte à 1970 et prévoit que l'Italie assume l'intégralité des coûts d'entretien et d'exploitation du tronçon de ligne situé sur le territoire français, d'environ 47 km. À la fin d'une longue négociation, menée lors de la Conférence intergouvernementale des Alpes du Sud, le nouvel accord stipule que les coûts seront répartis proportionnellement au nombre de services organisés par chacune des parties mais que, quel que soit ce nombre, une couverture d'au moins 25 % des dépenses totales engagées par chacune des parties sera garantie. "Par conséquent, la nouvelle Convention vise non seulement à une redistribution plus équitable des charges financières - rapporte une note du ministère des Transports - mais aussi à garantir, grâce à l'engagement conjoint des gestionnaires, des niveaux plus élevés de qualité des services et de sécurité de l'infrastructure. Cet engagement permettra également de dépasser la limitation de vitesse à 40 km/h jusqu'à présent imposée sur le tronçon français pour des raisons de sécurité.

L'intergouvernemental n'est cependant pas la seule Convention sur le « Chemin de fer des Merveilles » et cela a été découvert lors de la dernière table technique qui a eu lieu le 5 avril dans la Province, en présence des administrateurs et des représentants de l'Observatoire de la Cuneo-Ventimiglia-Nice. Une deuxième Convention, entre propriétaires et gestionnaires d'infrastructures, a été signée il y a un an (avril 2023) avec l'allocation d'un million, répartie à mi-chemin entre la Société Nationale des Chemins de Fer Français (Sncf) et le Réseau ferroviaire italien (Rfi), pour l'étude de toutes les interventions nécessaires au rétablissement de la vitesse maximale de 80 km/h, c'est-à-dire comme après la reconstruction de 1979. L'étude est en cours et les premiers résultats ont déjà été publiés. Le montant des travaux s'élève à 56 millions d'euros. La troisième Convention, toujours entre propriétaires et gestionnaires de la ligne, vaut 3 millions (à 50% entre Rfi et Sncf Réseau, qui doit encore signer) et concerne les « œuvres d'art », c'est-à-dire l'identification des travaux pour pouvoir installer des galeries, des viaducs historiques et d'autres éléments de valeur.

Aujourd'hui, en attendant, nous attendons la communication de Rfi sur le départ et le calendrier des travaux sur le glissement de terrain du terrai de Vievola qui a interrompu la ligne de chemin de fer à partir du 1er avril. Depuis lors, les trains de Cuneo arrivent à la gare de Vievola et de là, le voyage se poursuit en minibus jusqu'à Tenda, d'où il n'y a cependant pas de trains italiens vers Ventimiglia et vice versa. Il n'y a que ceux qui sont français entre Breil-Tenda et entre Breil-Nice, la seule alternative en train est via Savona, avec un énorme allongement des temps et des coûts plus élevés. Fondamentale, pour le retour à la normale, la conclusion de la refonte du gué de Bourg Neuf à Tenda, balayé par l'inondation du Roya il y a douze jours, pour permettre le passage et donc le transfert de machines lourdes jusqu'au glissement de route de Vievola. À ce moment-là, le chantier pourrait durer de trois à quatre semaines.

« La signature de la convention sur le chemin de fer Cuneo Ventimiglia entre les gouvernements italien et français est bonne : un acte que le Piémont attend depuis des années et que le gouvernement, également à la demande de la Région du Piémont, a maintenant débloqué. Avec la signature, qui clarifie les relations entre les deux pays, il sera enfin possible de programmer les interventions nécessaires pour faire de cette ligne une véritable liaison internationale au service des navetteurs transfrontaliers et des touristes », déclarent Alberto Cirio et Marco Gabusi.

« Grâce à l'engagement du ministre des Infrastructures Matteo Salvini, notre pays, avec la signature de la convention Italie/France pour la ligne ferroviaire Cuneo-Breil-Ventimille, a fait un pas en avant important dans le développement du réseau d'infrastructures qui est fondamental pour notre économie. Je remercie le ministre Salvini pour le travail accompli ces derniers mois dans le Piémont également pour d'autres infrastructures cruciales pour sortir enfin définitivement de l'isolement nos terres telles que Asti-Cuneo, Demonte et Tenda.

« Grâce à l'engagement du ministre Matteo Salvini aujourd'hui, notre pays, avec la signature de la convention Italie/France pour la ligne ferroviaire Cuneo-Breil-Ventimille, a fait un pas en avant important dans le développement du réseau d'infrastructures qui est fondamental pour notre économie. Je remercie le ministre Salvini pour le travail accompli ces derniers mois dans le Piémont également pour d'autres infrastructures cruciales pour faire sortir enfin définitivement de l'isolement nos terres telles que Asti-Cuneo, Demonte et Tenda », a déclaré le sénateur de la Ligue de Cune, Giorgio Maria Bergesio."

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 * https://www.targatocn.it/2024/04/12/mobile/leggi-notizia/argomenti/viabilita/articolo/convenzione-italo-francese-per-la-cuneo-nizza-cirio-e-gabusi-finalmente-possibile-programmare-int.html

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* Osservatorio Ferrovia del Tenda :

 https://www.facebook.com/profile.php?id=61557422194620

Il 12 Aprile 2024 è una data storica per la ferrovia Cuneo-Ventimiglia. Ci sono due buone notizie, una di minor entità e l’altra di grande significato.
La prima riguarda il completamento del ripristino del guado di Bourg-Neuf a Tenda, che era la condizione necessaria per poter iniziare i lavori di ripristino del rilevato a Vievola, asportato lo scorso 1 aprile e che ad oggi interrompe la circolazione tra Vievola e Tenda.
Malgrado attendiamo ancora notizie ufficiali da RFI sulla data di inizio e lavori ed una previsione per il ripristino del rilevato, siamo fiduciosi che i lavori inizino presto e di avere quindi la ferrovia ripristinata entro il mese di Maggio.
Il ripristino del guado permette anche a ZEST, che espleta i servizi di Navetta tra Vievola e Tende, di utilizzare un autobus sostitutivo più capiente di quello attuale da 8 posti.
La grande notizia invece è la firma della convenzione tra Italia e Francia. Essa è un punto chiave nello sviluppo della ferrovia, e sostituisce, dopo quasi 54 anni, quella precedente del 24 Giugno 1970, ratificata dalla legge 475 del 18 giugno 1973.
Cosa contiene la nuova convenzione?
La nuova convenzione del 12 Aprile 2024 stabilisce le disposizioni fra Italia e Francia relative alla manutenzione ordinaria e all’esercizio del tratto situato in territorio francese della ferrovia, ovvero quello dal confine con il Piemonte nella galleria del col di Tenda alla progressiva kilometrica 37+648 fino al confine con la Liguria presso Fanghetto, alla progressiva kilometrica 78+450.
La convenzione è stata redatta secondo le attuali direttive europee di interoperabilità e sicurezza ferroviaria. Essa ripartisce i compiti ai rispettivi gestori d’infrastruttura. Essendo la tratta francese sopra citata di interesse comune, essa viene regolata da delle disposizioni che stabiliscono:
- le responsabilità dei gestori d’infrastruttura in merito alla pianificazione oraria e sull’esercizio così come la manutenzione, che si basano sul principio di territorialità.
- le modalità di tariffazione delle tracce in territorio francese, fatte secondo normativa francese.
la gestione delle stazioni, in carico alla gestore francese
- il finanziamento dell’esercizio e della manutenzione ordinaria della linea, che a differenza della convenzione passata, in cui l’Italia si impegnava a prendere in carico il 100% dei costi della manutenzione ordinaria, viene ripartita ora in base al numero di treni circolanti, ma di almeno 25% degli oneri della manutenzione (pagata dai rispettivi gestori su base annuale). Quindi se uno dei due stati decidesse di sospendere il servizio, pagherebbe comunque il 25% dei costi di manutenzione ordinaria della linea. La manutenzione straordinaria (ad es. di ponti, muri e gallerie) rimane a pieno carico della Francia.
- I costi relativi ad investimenti, che vengono regolati tramite convenzioni particolari, come le due convenzioni stabilite tra i due gestori d’infrastruttura italiano e francese in merito al ripristino della velocità massima di 80 km/h e quella relativa al ripristino delle opere d’arte.
- La proprietà della linea, che è al 100% dello stato francese, salvo eccezioni locali concordabili tra i gestori.
- La legge applicabile per i lavori di manutenzione, che deve avvenire secondo i regolamenti francesi in vigore.
- I compiti e le funzioni delle agenzie nazionali di sicurezza ferroviaria, che devono cooperare, come già avviene con l’accordo tra EPSF e ANSFISA siglato il 5 maggio 2021.
- I compiti e le procedure per i soccorsi, che possono avvenire nei rispettivi territori esteri con l’autorizzazione dello stato interessato.
- Il ruolo della commissione intergovernativa italo-francese per il miglioramento dei collegamenti nelle Alpi del Sud.
- Le modalità di risoluzione delle controversie
- L’entrata in vigore, stabilita per il primo giorno del del secondo mese successivo al giorno dell’ultima notifica. Questa data dipende dalla ratificazione e conseguente conversione in legge di ogni stato.
- La durata della convenzione, che come quella del 1970, viene conclusa per una data indeterminata.
Come mai è stata fatta una nuova convenzione?
La convenzione del 1970 non soddisfava più dalla fine degli anni ’90 le esigenze del trasporto ferroviario, in forte evoluzione: La struttura delle imprese ferroviarie nazionale è stata convertita sempre più in imprese private, con il modello di una società per azioni il cui maggior azionario è lo stato. Inoltre a nella prima metà degli anni 2000 il trasporto pubblico locale è stato affidato dallo stato alle regioni (In Italia con la legge 59/97 ed i due decreti legislativi 422/97 e 400/99). In più dal 2001 vi è stata la scissione, secondo le direttive europee, di imprese ferroviarie e gestori d’infrastruttura come RFI.
Tutte queste modifiche al sistema di trasporto ferroviario hanno reso parzialmente inadeguata la convenzione del 24 Giugno 1970.
Uno dei punti più critici era quello relativo alla ripartizione degli oneri della manutenzione ordinaria, in tale convenzione pienamente a carico del gestore infrastruttura italiano, che ha creato una disputa tra i due gestori d’infrastruttura che ha portato al pagamento sempre più infrequente da parte dell’Italia, di delle fatture inerenti alla manutenzione ordinaria effettuata dal gestore infrastruttura francese. Questa controversia, giustificata dall’Italia come costo sproporzionato rispetto all’utilizzo dell’infrastruttura, ha portato sempre più ad una manutenzione più infrequente da parte del gestore d’infrastruttura francese, che dopo l’ultimo pagamento da parte del gestore italiano nel 2012, si è vista costretta di imporre una limitazione a 40 km/h nel dicembre 2013, per ridurre l’usura del sempre più precario stato infrastrutturale della ferrovia e per garantire l’esercizio in sicurezza.
Cosa significa la nuova convenzione per la ferrovia?
Rispetto alla convenzione del 1970, la questione della gestione degli oneri di manutenzione pare risolta. Inoltre la nuova convenzione inserisce la ferrovia in un contesto europeo.
Si può quindi dire che è stata posata la prima pietra a livello istituzionale per il ripristino della ferrovia allo stato della re-inaugurazione del 06 Ottobre 1979. Le due convenzioni per il ripristino sono già state redatte ed in parte firmate. Si preannuncia la chiusura della linea per i lavori di ripristino nel 2028.
Quale ruolo svolgerà l'Osservatorio Ferrovia del Tenda?
L’Osservatorio continuerà il suo ruolo di interfaccia tra i territori e gli organi tecnici per incentivare e monitorare lo sviluppo della ferrovia come moderno mezzo di trasporto internazionale.
Con la convenzione del 12 Aprile 2024 viene dato un essenziale strumento che permetterà sia di effettuare il ripristino, ma anche di intraprendere ulteriori passi per migliorare il collegamento attraverso le alpi marittime.

 

 

 


 

 

samedi 9 mars 2024

ASSEMBLEE GENERALE DIMANCHE 24 MARS 2024 17H30 Ca d'BREIL

 


 

 


ASSEMBLEE GENERALE
DU COMITE FRANCO-ITALIEN LIGNE DE VIE
NICE-TENDE-CUNEO-VENTIMIGLIA

 

Breil, le 24 mars 2024, 17 H.

ORDRE DU JOUR

1-     Espace d’adhésion.
Mot d’introduction, mise en contexte.

Lecture des statuts de l’association

2-     Rapport moral – rapport d’activités (depuis 2018)
Lecture - Suivi du vote d’approbation

3-     Remerciements

4-     Bilan financier :
par Jean-Marc Tagliaferri, trésorier sortant. - Suivi du vote d’approbation

5-     Informations diverses sur la ligne :
Powerpoint sur un projet européen de GECT en macrorégion Ligurie-Piémont-Sud
Interventions diverses (Michel Braun, Laurence Sarfati, … )

6-      Vote du nouveau conseil d’administration pour l’année 2024 :
Sortant.e.s (AG du 15/12/2018) :
Patricia Alunno, Christian Poirier, Jean-Marc Tagliaferri, Sylvain Gogois, René Dahon, Laurence Sarfati.
Personnes qui se présentent (liste non exhaustive, de 5 à 20 membres) :
Laurence Sarfati, Suzel Prio, Michel Braun, Jean-Marc Terpereau, Boris Meggiorin, Thibaud Duffey, Georges Faye, … ?

7-      Vote du changement de siège social de l’association
-> Implique la déclaration de modification des statuts en préfecture
Eventuelle autre modification des statuts
Question du montant de l'adhésion : prix libre ? identique ? petite augmentation ?
-> Validation des statuts

8-      Questions diverses – Projets et orientation pour 2024-2025

9-      Pot partagé, échanges informels

 

    
Comité franco-italien Ligne de vie Nice-Tende-Cuneo-Ventimiglia
Facebook La Cuneo-Nizza Unisce - @mail : nice.tende.en.train@gmail.com
https://nice-cuneo-ventimiglia.blogspot.com/ - RNA : W062008976

jeudi 29 février 2024

Nice matin 27/2/24 : "Train : demande de première nécessité au 1er ministre" & Lettre au Premier ministre

 https://www.nicematin.com/vie-locale/train-demande-de-premiere-necessite-au-1er-ministre-905891


 

COURRIER AU PREMIER MINISTRE

 

 
Comité Ligne de vie Nice-Breil-Tende
Comité franco-italien pour la défense et le développement de la ligne ferroviaire Nice-Cuneo-Ventimiglia

 

A l’attention de Monsieur le Premier Ministre
Cabinet du Premier Ministre, 57, rue de Varenne
75 007 PARIS

Breil-sur-Roya, le 3 février 2024.
 


 

Monsieur le Premier Ministre,

Vous aviez rencontré une représentante de notre Comité lors de la « Rencontre des lecteurs » du quotidien Nice matin le 10 décembre 2020 – vous étiez alors porte-parole du gouvernement.

Nous revenons vers vous pour vous saisir d’une situation inconcevable : à l’approche des élections européennes, et alors même que notre « ligne de vie » ferroviaire accède cette année au statut de ligne « fine » permettant de faire la jonction avec de grandes lignes européennes, et alors même que cette ligne a sauvé la haute vallée (Tende et La Brigue) en permettant son ravitaillement après la tempête Alex du 2 octobre 2020, SNCF Réseau ferme totalement cette ligne, pour des travaux certes indispensables, pendant un an et demi à compter du 2 septembre 2024 jusqu’en décembre 2025, et remplace les trains… par des BUS !!

C’est une catastrophe annoncée tout particulièrement pour la vallée de la Roya qui ne s’est pas encore relevée des violences de la tempête Alex.

Monsieur le Premier Ministre, si les travaux étaient effectués aussi la nuit, cela permettrait une fermeture pendant un temps incomparablement plus court, de l’ordre d’un mois seulement au lieu de seize. Ils autoriseraient une circulation certes réduite pendant la journée, mais plus supportable pour la population.

Par ailleurs, des sillons pourraient être négociés avec Trenitalia pour faire exceptionnellement circuler des trains de Vintimille à Tende dans cette période.

Monsieur le Premier Ministre, nous demandons votre soutien et votre intervention en vue de permettre cette adaptation au vue de ces circonstances.

Nous vous demandons aussi d’intervenir afin que :

-          les usagers de cette « ligne de vie » soient mieux informés de son avenir : la convention franco-italienne de 1970 obsolète doit être revue dans l’année mais nous n’avons aucune précision ;

-          les tarifs (rendus de plus en plus prohibitifs par la région Sud) et les horaires soient adaptés aux besoins ;

-          les prévisions de travaux de réhabilitation indispensables de notre ligne dans le cadre du nouveau CPER soient clairement explicitées, quelle durée… ;

-          cette ligne retrouve sa fonction initiale, à valeur ajoutée écologique et économique, de jonction entre les trois grandes régions économiques et touristiques, PACA, Ligurie, et Piémont - complétée avec du fret ;

-          en attendant ces jours heureux, plus aucun obstacle technique n’empêche la SNCF de faire rouler ses TER jusqu’à Limone Piemonte, premier village transalpin après Tende, d’où de nombreux trains rejoignent la ville de Cuneo… et Turin ! rendant effective dès aujourd’hui cette jonction européenne.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à nos demandes, et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, nos meilleures salutations.


Le conseil d’administration des Comités
Facebook La Cuneo Nizza Unisce