Résumé en français :
Un résumé de
‘’l’Analyse sur la situation de la ligne ferroviaire à la veille de la nouvelle
convention''.
La convention de 1970 stipule que
l’Italie a à sa charge 80% du coût de la reconstruction et de la gestion.
Depuis une dizaine d’Année, l’Italie refuse de payer se qu’elle doit à la
France en opposition à la convention.
(traduction de la p36)
1)
Aspects
généraux concernant la ligne du Col de Tende :
Le problème de l’infrastructure et l’exploitation devraient
être 2 choses différentes Parce qu’en Italie c’es RFI et en France SNCF réseau.
L’exploitation des Régions Piémont, Ligurie et PACA dépendent de Trenitalia et
TER Mobilités SNCF. Du fait de la limitation de vitesse et de l’allongement du
temps de parcours, les Régions sont obligés de payer davantage.
2) Les problèmes d’Infrastructure :
Ceux-ci viennent du fait qu’en presque 40 ans peu d’entretien
a été réalisé. La convention de 1970 est très ambigüe sur le terme de
manutention ce qui entraîne un désaccord sur le paiement par l’Italie à la France.
L’Italie a payé normalement jusqu’en 2005. Du désaccord sur le renouvellement
des rails usés il en est résulté la réduction de vitesse de 80 à 40 km/h sur la
portion Française ; une réduction de vitesse était justifiée mais pas
aussi basse que celle mise en place par la France. La somme de 29 millions
d’Euros de l’Italie devrait améliorer un peu la situation, indépendamment de la
somme versée par la France (bien que cette dernière soit plus faible que celle
prévue initialement). La Convention de 1970
est moins explicite que celle de 1904 sur le détail et le terme de manutention :
Il faut espérer que la renégociation de la convention soit plus claire sur la
répartition de l’entretien détaillé et de l’offre de transport entre les 2
Etats.
3)
Pourquoi
l’Italie a-t-elle acceptée de prendre à sa charge 80% du total de la
reconstruction et du déficit d’exploitation de la ligne :
C’est suite au traîté de paix du 10 Février 1947 entre la
France et l’Italie les installations devaient être remises en état comme ça
l’était avant-guerre (sauf d’un commun accord la gare de Piène devenant hameau
de Breil, car cette dernière gare servirait pour les opérations
frontalières ; ainsi que l’électrification de Limone à Vintimille). Ce qui
est étonnant, c’est que la convention de 1970 n’ait pas spécifiée une date
limite sur la fin de paiement des travaux, ce qui fait que l’Italie continue de
payer pour des travaux soldé !! Il ne faut pas se cacher que seuls les
Italiens sont intéressés au niveau économique et social par cette ligne ;
du point de vue Français (Nice, mais surtout Marseille et Paris), c’est du pur
local pour quelques petites communes rurales de la vallée de la Roya. Autre
élément important : La réglementation et la signalisation ferroviaire qui
sont entièrement Italiennes à l’exclusion de Breil. Le nombre de trains et le
matériels seraient à dominante Italienne Cela explique cette
répartition des charges financières!!
Autre fait important, le système de localisation à installer
sur la ligne (SCMT) est un plus pur produit de sécurité Italien (donc à la charge de RFI) ; côté
SNCF, le système Français (KVB) pour le matériel TER est aussi en cours
d’installation de Breil à Viévola.
4)
Les
Problèmes d’exploitation :
Le service aujourd’hui est très faible entre Coni et
Vintimille avec seulement 2 A/R + un périodique de plein hiver et de cœur d’été
(créé à la dernière minute à l’initiative de la Région Piémont qui est le
donneur d’ordre entre Piémont et Ligurie. La Région Piémont précise qu’elle
n’est pas en mesure d’assurer plus financièrement et qu’elle a fait au mieux
entre les horaires et l’optimisation du matériel et du personnel ; en revanche il est faux
de dire en Région Piémont que la ligne ne serait pas en capacité dans l’état actuel des choses et du temps de
parcours entre 2 gares de croisement. Là encore on peut comparer les
conventions de 1904 et celle de 1970 :
En 1904, il était stipulé qu’il devait y avoir au moins 3
Aller/Retour quotidien de Cunéo à Vintimille avec voitures directs pour Nice
par Sospel. Celle de 1970 laissait le choix aux 2 Administrations de définir
combien de trains avec leurs propres autorails pour les FS de Breil à Nice par
Sospel et pour la SNCF de Breil à Tende/Limone et Cunéo/Coni. Le
résultat : 8 A/R de Coni à Breil dont 2 pour Sospel et Nice (Une des 2
avec correspondance pour Vintimille et l’autre direct pour Vintimille puisque
le train automoteur en provenance de Turin se scindait en 2 à Breil avec une
section pour Vintimille et Impéria et l’autre pour Sospel et Nice. Pour finir
une à deux circulations marchandise ‘’antiéconomiques’’ étaient prévue de Cunéo
à Nice St Roch avec des wagons vides à rapatrier dans un sens et dans
l’autre !! Lorsque la Région Piémont Piémont au travers de Trenitalia et
RFI décidèrent du cadencement toutes les 2h entre Coni et Vintimille et Coni
(sans arrêt à Viévola, La Brigue, Olivette, Airole et Bévéra) en Décembre 2012 : Ils ne contredisaient
pas la convention de 1970 !! Sauf en ce qui concerne le domaine technique
où le matériel roulant Italien (neuf : Minuetto ayant remplacés les
Aln663) n’avait plus les autorisations pour circuler entre Breil-Sospel et Nice
et réciproquement pour le matériel Français (X2200 remplacé par des X76500 /
AGC).
En revanche, lorsqu’en Décembre 2013 la Région Piémont (au
travers de Trenitalia) a réduit unilatéralement le nombre de circulations à
2 : Celle-ci décrédibilise sa signature et explique en partie le peu
d’intérêt porté par la France à la réalisation d’une nouvelle convention.
(Article réalisé par M. Marco Galfré : Responsable technique
à Fiat Savigliano sur les TGV Italiens possédant une culture ferroviaire plus
vaste étant passionné par les trains depuis l’enfance et faisant de nombreux
articles dans les revues spécialisés et ayant aussi participé à des colloques
sur la ligne Coni-Vintimille dont une lors de l’initiative sur les transports
Européens organisé en 2010 à Coni. Sa critique de la convention présente donc
un certain intérêt pour ne pas refaire les mêmes erreurs).
(Traduction de la page 37)
Il apparaît de plus en plus net que l’on cherche à réduire
l’utilisation de cette ligne ferroviaire.
LA LIGNE DU COL DE TENDE MERITERAIT D’ETRE INSCRITE AU PATRIMOINE MONDIAL DE
L’HUMANITE
Dans les gares Françaises, l’on trouve l’affichage de
l’horaire des trains (Français et Italiens, de Vintimille et Nice à Coni, alors
que dans les gares Italiennes (elles n’y seraient plus ?). Même dans les
horaires Officiels de Trenitalia, les tains Français depuis Tende et Breil pour
Sospel et Nice n’apparaîssent plus !!
5)
Quelques
raisons de justifier que c’est à la Région Piémont de définir les
horaires : (Traduction résumé à suivre normalement pour Mercredi)
6)
Propositions à court et moyen terme pour le
service ferroviaire sur la ligne de Tende
7)
La
fermeture du dépôt de Coni
8)
L’électrification
de la ligne de Tende entre Limone & Vintimille
9)
La
Ligne du Col de Tende au Patrimoine de l’UNESCO ?
Au-delà des déclarartions, il faudrait que les gouvernants
s’impliquent dans la gestion de cette ligne pour ensuite rendre compte à
l’UNESCO et dépasser le stade de la dégradation…… ;
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